Bonjour tout le monde,
Les 68-tards-EnRetard :-) , les sangliers nés sous X et mes comparses de la génération Y ;-)
Quel plaisir de contribuer au mouvement, à l'échange, au partage des idées que tu as initiés Benjamin. Merci de nous donner l'occasion de réfléchir à notre destinée au-delà des posts Facebook que je peux suivre habituellement.
J'ai l'impression que je suis en train de déflorer ce beau forum tout frais et ça me colle un tout petit peu la pression. Dire quelque chose d'intelligent. Ne pas juste m'écouter parler / me lire écrire plutôt ;-)
Allez, je me lance.
Il y a quelques mois, j'ai appris au CJD que la génération Y n'existe pas. Qu'elle n'est que pure invention pour vendre du bouquin parlant management en 2010 et soulager le mal être de managers intermédiaires en mal de reconnaissance. Je l'ai appris mais surtout je crois l'avoir compris. Cette génération, ma génération, n'est pas plus individualiste que les autres. Elle s'est simplement adaptée, elle aussi, aux bouleversements qu'aucun état n'a en effet réellement su accompagner (Peut-être parce qu'à l'échelle d'un pays on ne peut plus accompagner grand chose). Elle est en mode survie / je veux bien continuer d'échanger là-dessus mais m'abstiendrai de faire trop long pour ce 1er message. Elle n'a pas l'apanage de l'égoïsme en entreprise... D'ailleurs cette volonté d'apprendre ne traduit-elle pas quelque chose d'intéressant à exploiter pour le chef d'entreprise? Une soif de s'améliorer, une curiosité riche à exploiter, une ouverture sur les évolutions du monde, une envie de poursuivre son adaptation dans le bon sens? Peut-être est-ce d'ailleurs de la responsabilité du chef d'entreprise de valoriser cette volonté plutôt que de la voir comme une revendication égocentrée?
Deux questions (trois ou quatre en fait) pour compléter mon propos et lancer la discussion :-)
Si c'était pas mieux avant (et je suis d'accord avec ca), pourrait-on faire globalement davantage confiance aux générations nouvelles dont la pseudo-Y ? Quelle transmission, quelle passation peut-on envisager entre les générations pour éviter le clivage subi entre la X et ses aînés? La génération née dans les années 90 n'est sans doute pas indivisible, elle non plus? Elle recèle sans doute de nombreux talents, notamment dans le numérique? Quid des entrepreneurs de cette même génération?
Avec toute ma bienveillance (mais sans complaisance...) ... c'est parti !!! :-) et j'y retourne (à ma lecture :-)